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LA PRESSE ] |
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On connaît,
notamment dans le nord du département, la multiplicité des talents de
René Daudan. L'homme est agriculteur, mais aussi musicien et chanteur.
Mais - est-il utile de le rappeler - l'homme est avant tout poète. Il
écrit ses propres textes à chanter, mais pas seulement. Car ces
poèmes-là peuvent se lire sans guitare, en suivant la musique qu'on a
dans la tête et dans le cœur. Cet homme écrit comme il marche. En
respirant haut et fort les odeurs de terre et de foin. Histoires
d'amour, histoires de nature, histoires de maison, histoires d'oiseau,
histoire de liberté. n'est-ce pas un peu la même chose ? Que
disent d'autre les poètes ? René Daudan travaille les mots et
leur musique en longs poèmes qui s'étirent au soleil et pourtant ne
disent rien que l'essentiel, très simplement, très sobrement. La poésie
de René Daudan, « elle a retenu de Char la liberté de dire, de
Breton celle de rêver (.) ajoutons encore Eluard avec sa faculté
miraculeuse d'admirer », nous dit en prologue Jean-Marie
Perret. Et si elle était simplement celle de René Daudan, sa façon à
lui de chanter le monde et l'amour ?
Jocelyne Remy, Le Bien Public, 15
juillet 2007
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Noces d'or
"une
déclaration d'amour à la terre, à l'eau et à l'air, à la nature tout
entière et au feu de l'été dans la lumière duquel danse la poussière
des vers de René Daudan. (...) ces poèmes nous convient à des noces
d'or avec la nature, un amour consommé dans la chaleur d'un foin
éternellement odorant."
Yann
Popovic, Bourgogne Magazine n°80
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L'enchanteur
des champs
Je
n'ai qu'un conseil ! En ces soirs d'été, au couchant, plongez-vous dans
le rêve. Laissez-vous aller au fil des mots de rené Daudan... Le petit
céréalier sème le sourire de ses yeux clairs.
Jean-Pierre
Arlix, Terres de Bourgogne 913
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Dans
les sillons de Daudan
L’homme
est chanteur, comédien, agriculteur… Mais l’homme est sans nul doute et
avant tout poète. Et à la lecture de son livre Pour l’odeur immédiate
du foin, on comprend que sa vie est remplie de cette poésie. Sa manière
de vivre, son rapport aux hommes et à la terre et évidemment sa façon
de travailler les mots, de les poser, de les donner. Paroles de
chansons délivrées de la musique, les textes de René Daudan se
savourent. Ce poète terrien écrit comme s’il (s’) offrait. On y lit
l’amour de la terre, l’amour de la vie et, somme toute et tout
simplement, l’amour tout court
.
Aurélie Lambert, Auxerre
Magazine, juin 2007
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Les
mots de René Daudan sont comme accrochés à ses sillons, ils collent à
la vie, au drame et à l’amour.
Le
poète-paysan publie pour la premiere fois les textes de ses chansons.
D’autres recueils suivront. Ce que la veuve dit à la pierre,
Les gens du pays ou La
nuit suffisent à confirmer le grand talent d’un auteur hors
normes.
Même
si vous ne connaissez pas les musiques qui accompagnent la plupart de
ces textes, laissez-vous prendre aux émotions que ces mots dégagent, à
la tendresse et à l’humanisme de ce surréaliste de la terre.
Bernard Guérin (4e
de couverture)
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Poète
terrien, profondément
Tous
ceux qui, depuis longtemps, suivaient disques et récitals de René
Daudan, se doutaient bien que les textes que portent sa musique
vivraient un jour, sur la page blanche, d’une seconde vie.
C’est ici chose faite : ces rythmes rudes et délicats, où parfois le
mètre trébuche, c’est l’homme.
Ce regard porté sur La maison sur la bruyère,
cette oreille tendue vers les Ouvriers dela terre
ou Ce que la veuve dit à la pierre, c’est l’homme
encore.
Non pas poète-paysan selon l’image, mais poète à l’oeil bleu quand même
et à la moustache en broussaille – poète terrien, profondément : tel
apparaît, par le truchement nouveau de la lecture, René Daudan.(...)
La poésie de René Daudan, c’est la mémoire.
Mémoire vivante, ample, nourrie de l’effort quotidien ; non dans la
nostalgie, mais dans l’attention au présent. Suivant le fil de
l’existence, elle a retenu de Char la liberté de dire, de Breton celle
de rêver – sans omettre de puiser chez Couté le goût des gens et la
belle sincérité. Ajoutons encore Éluard, avec sa faculté miraculeuse
d’admirer : nous aurons à notre chevet, désormais, ce petit bréviaire
d’admiration.
Jean-Marie Perret (extrait de la préface)
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